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Je restais dans la lumière,
Dessinant les vagues,
Caressant le vent, le ciel – brillant.
Pensant aux âmes bienheureuses,
J’allais avec aisance,
Tels des doigts sur le violon lissant
Le long des cordes,
Et le son des chants sincères.
Comme un enfant qui dort,
Du divin, je respirais l’odeur.
Parmi les ors flottants, et l’écume en fleur,
L’esprit vient, vire, divague,
Luit, se dissout, toujours
A l’affût, vivant visage.
Ses yeux calmes contemplent
La clarté reine du soir.
Mais pour moi, il n’y a pas
De repos, où que j’aille,
Les vivants s’abandonnent, en sommeil,
Les morts, sans fin, se dissolvent.
Leurs ombres passent, d’une heure à l’autre,
La clepsydre en silence s’évide,
Et coulent les années,
Incertaines, élusives, et surannées.
(En hommage à Hölderlin)
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