fin d’année froide et triste
vêtu d’une toile grossière, je prends le soleil sur la terrasse
au sud dans les champs plus aucun épi
les branches nues peuplent le jardin au nord
du pot je me sers à boire, plus la moindre goutte
je regarde la cheminée, pas de fumée
mes livres de poèmes sont entassés dans un coin
le soleil a dépassé midi, je n’ai pas l’humeur d’étudier
je vis retiré, sans me retrouver dans l’embarras au pays Ch’en
quand insidieusement monte l’amertume,
comment me consoler le cœur ?
avec les sages des temps anciens
(Tao Yuan Ming)