Je suis tombé grâce au site « en un combat douteux » sur un très intéressant article. La fourmi de Langton est un petit automate doté de propriétés émergentes absolument phénoménales. Allez donc voir sur le site ce qui se passe… Mais je résume: au début la fourmi a un comportement assez calme, dit « symétrique ». En gros, elle tourne en rond, de ci de là, comme une fourmi obsessionnelle qui aurait perdu sa fourmilière. Puis intervient une phase dite « chaotique », où la fourmi semble perdre la tête. Elle s’affole, la pauvre. Elle se met à dévorer les cases noires et les cases blanches dans une sorte d’hystérie compulsive. Puis soudain, de façon totalement inattendue et parfaitement imprévisible, elle part en flèche, tout droit vers l’infini.
Hum. Est-ce une métaphore? Tout juste Dr Watson! Mais le plus frappant de cette petite simulation, est qu’on peut montrer que dans toutes les configurations initiales, on retrouve les mêmes trois phases.
Toutes les fourmis finissent par aller dare-dare vers l’infini.
Ceci correspond plus au concept de disparition qu’au concept d’émergence, non ?
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A mon avis, il y a bien une « émergence » de comportements inattendus et imprévisibles de la part de la fourmi: à partir de la « symétrie » on voit apparaître le « chaos », puis à partir du « chaos » on voit surgir une sorte de « but à atteindre » .
Eh oui! la fourmi disparaît ensuite de l’écran. C’est une métaphore troublante!
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