
Le vide : le fouailler d’encre. Seiches sur le blanc de la plage.
Évidence du vide. Tout ce qui existe en vient.
Manifester son absence, pour être en sa présence.
Face à sa surface, surmonter sa viduité même.
Combler l’Ancien vide de tous les neufs univers.
Le présent (don) du vide.
De l’avenir avide, réciproquement, l’éternel à vide.
Du désir, le vide : sa présence est bien réelle, son absence imaginaire.
Savoir le plein du vide, c’est le vider de son essence.
L’essence de la puissance est en son vide.
Le vide peut-il être intérieur ? C’est l’extérieur qui est vide.
Le soi n’est pas vide. C’est le vide qui est soi, qui donne d’être ‒ l’être, lui, n’est pas vide.
Dire « je », jeu vide.
Je vide ce dire de mon jeu.
Je vide mon « je » de son jeu.
Le « je » ‒ jeu à somme vide, mais pas nulle.
L’âme se vide de ce vide pour s’emplir de son absence.
Sous la surface, la sub-face.
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