
Toutes les religions se ressemblent au moins sur ce point : leurs rites obéissent à des règles qui n’ont aucun sens. Ce qui importe dans un rituel, c’est ce que l’on fait – et non pas ce que l’on pense, ce que l’on croit ou ce que l’on dit. Le rituel n’a pas de sens intrinsèque, il ne possède en soi ni but ni finalité. Il est à lui-même son propre but. « Dans l’activité rituelle, les règles comptent, mais pas le résultat. Dans une activité ordinaire, c’est le contrairei. » Prenons par exemple, le rituel juif de « la vache rousseii », qui surprenait Salomon lui-même, et qui était, déjà à son époque, considéré comme l’exemple classique d’un commandement divin pour lequel aucune explication ne pouvait être donnée. Il n’est pas inutile d’ailleurs de s’interroger sur le caractère tatillon et quasi obsessionnel de l’Éternel, c’est-à-dire de YHVH, prescrivant lui-même ce rite de consomption de la vache, et prenant la peine d’en détailler les modalités, avec notamment l’obligation faite de brûler la peau, la chair et le sang de la vache rousse « avec sa fiente ». On imagine qu’il fallait nourrir la vache rousse pendant fort longtemps afin d’accumuler assez de fumier pour enfin la consumer sur l’autel avec les flammes produites par ses seules bouses accumulées. Pas très pratique, dans l’urgence. Mais surtout, quel sens donner à tout cela ? Les rabbins qui commentèrent ultérieurement ce « décret de la loi » [ חֻקַּת הַתּוֹרָה , ḥouqqath ha-Thorah, littéralement « ce qui est écrit, gravé, dans la Thorah »] étaient parfaitement conscients de la difficulté et même de l’impossibilité d’en donner quelque explication. Le célèbre Rachi lui-même reconnaît que « Satan et les autres nations se moquent d’Israël en disant : ‘qu’est-ce que ce commandement et quel en est le motif ?’, c’est pour cela qu’il est écrit חֻקַּת , c’est un décret émanant de Moi que tu n’as pas le droit de critiqueriii. » On n’a pas le droit de critiquer le rite même si l’on n’en comprend pas la significationiv. Il est aussi intéressant de comparer ce rite juif mortifère (pour la vache) au respect quasi divin accordé aux vaches (sacrées) dans le cadre de la religion hindoue. Pourquoi, d’un point de vue anthropologique, une opposition aussi nette, aussi radicale, de ces deux religions dans leur rapport à la « vache » ?
Du point de vue anthropologique, qui est celui que j’adopte dans cet article, les rites semblent cependant chargés d’un langage et d’une symbolique propres, mais ce langage et cette symbolique ne véhiculent pourtant pas de sens, à proprement parler. Ils sont essentiellement inexplicables. On pourrait oser une explication minimaliste. Les rites offrent seulement une « structure » permettant de mémoriser et d’enchaîner un certain nombre d’actions imposées pour une raison et une finalité dont on ignore tout, et que l’on n’a pas le droit d’interroger, et encore moins de critiquer. Il peut être intéressant de remarquer que, tout à fait en dehors du cadre humain, les animaux eux-mêmes ont aussi des sortes de « rituels », comme celui de l’« aspersion ». Ce qui est certain, c’est que l’existence des rituels (humains ou animaux) remonte à la nuit des temps, bien avant l’apparition de langages structurés, et a fortiori, de la syntaxe et de la grammaire. De là, l’idée que l’existence même de la syntaxe, l’idée même de structure du langage pourrait avoir originairement émergé de la répétition de rites, d’emblée structurés comme des proto-langages… De cette observation, on pourrait aussi induire que l’absence patente de sens des rites voit son corollaire dans l’absence de sens quant à la raison de telle ou telle règle de syntaxe. La contingence radicale des rites s’est propagée, depuis l’aube de l’humanité, et a envahi l’ensemble des structures associées aux divers langages, ce qui pourrait expliquer aussi leur diversité, et leurs éventuelles et intraduisibles spécificités.
Si le rite juif du sacrifice de la « vache rousse » semble dépourvu de toute explication, nombre des rites associés au Véda semblent en être tout autant dépourvus. L’extrême ritualisation du Yajurveda et du Samaveda est en soi remarquable, et offre des séries innombrables de prescriptions à respecter scrupuleusement, sous peine d’annuler totalement les effets du rite sacrificiel. Dans les chants du Samaveda, par exemple, on trouve une grande variété de sons qui n’ont apparemment aucun sens, aucune signification sémantique, comme de longues répétitions de O, avec leurs modulations prolongées, et se terminant parfois par des M, censées sans doute évoquer la mantra ‘OM’. On peut bien sûr imaginer que ces pures sonorités ne sont pas essentiellement vaines. Elles ont sans doute des effets psycho-actifs. D’ailleurs les rites védiques s’accompagnent d’autres sortes d’effets psycho-actifs, dont certains extrêmement puissants, comme ceux associés à la consommation rituelle du soma, dont on est presque certain qu’elle provoquait des effets psychotropes et même enthéogènes. Or, les effets du chant, de la récitation et de la psalmodie, qui impliquent un contrôle rigoureux du souffle, pouvaient, avec un entraînement suffisant, avoir aussi de tels effets psychotropes. Ces différentes sortes d’effets, effectivement psychotropes ou seulement psychosomatiques, pourraient même inclure ceux qui relèvent de la méditation silencieuse, telle que recommandée par les Upaniṣad et le Bouddhisme. Ainsi les pratiques d’inspiration et d’expiration contrôlées dans les exercices fortement ritualisés de respiration, peuvent aider à expliquer comment l’ingestion d’une substance psychoactive peut aussi devenir un rituel. Dans d’autres articles de ce Blog, j’ai évoqué le fait que de nombreux animaux se plaisent à consommer des plantes psychoactives. De même, on observe chez de nombreuses espèces animales des pratiques qui offrent des caractères très ritualisés. Il me paraît possible de faire un lien entre ces pratiques animales « ritualisées », mais qui n’ont apparemment aucun « sens », et les pratiques humaines fortement ritualisées comme celles que l’on observe dans les grands rites sacrificiels du Véda. Il serait tentant de faire cette hypothèse supplémentaire : l’ingestion de certaines plantes, l’observation obsessionnelle de rites très détaillés et l’obéissance « aveugle » à nombre de prescriptions religieuses possèdent au moins un point commun, à savoir celui de pouvoir engendrer des effets psychoactifs, ce qui est peut-être le but cherché.
Si l’on considère que les animaux sont eux aussi capables de s’imposer des pratiques ritualisées et de consommer régulièrement des substances alcaloïdes et psychoactives, s’ouvre alors une piste de réflexion plus fondamentale sur la structure même de l’univers, sur son harmonie interne et sur sa capacité de produire des résonances. Celles-ci relient en quelque sorte, de multiples et subtiles façons, le monde de la chimie minérale et organique, le règne des fungi, le règne végétal, le règne animal et le monde spirituel spécifique aux humains. L’existence de ces résonances est particulièrement saillante dans le monde animal (non-humain et humain). Sans doute également, ce sont ces résonances qui sont à l’origine du phénomène universel de la « conscience ». Des rites apparemment sans « sens », sans « signification », ont au moins cet immense avantage qu’ils sont capables d’engendrer, en puissance, un peu plus de « conscience » dans ceux qui les suivent à la lettre, et qui, ce faisant, prennent conscience de ce qu’ils font et de ce qui en résulte en eux… Détournant ironiquement la célèbre formule rabelaisienne, je voudrais exprimer le fond de ma pensée ainsi : « Sens sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Cette formule pourrait aussi s’inverser. Si « du sens sans conscience » peut s’avérer potentiellement et symboliquement destructeur, ou parfois créateur, une « conscience sans sens » pourrait n’être pas moins dangereuse pour elle-même et pour les autres. Une « conscience sans sens » se contente d’être, purement et simplement, et à ce titre elle ne se représente elle-même dans aucun devenir, dans aucun avenir. Une conscience qui se contente d’être, sans se représenter quelque sens que ce soit, quant à ce pour quoi elle est, est l’archétype du nihilisme, avec ce que cela implique comme menace pour les autres vivants et pour tout l’écosystème. Comme on le pressent peut-être, cette voie de recherche (la recherche de résonances profondes, structurelles, systémiques, au sein de l’univers) ouvre donc des perspectives inimaginables, par l’amplitude et l’universalité de ses implications, à tous les niveaux, du minéral au végétal et à l’animal, du quantique au cosmique, de l’anthropique au néguentropique…
En conclusion (provisoire), le fait que les rites religieux n’ont aucun sens offre des perspectives stimulantes. Cela ouvre un espace infini de futures combinaisons entre ce qui relève de ce que les matérialistes appellent la « matière » et ce qui relève de l’« idée », au sens que les idéalistes donnent à ce mot.
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iFrits Staal. Rituals and Mantras. Rules without meaning. Motilar Banasidarss Publishers. Delhi,1996, p.8
iiCf. Nb. 19, 1-22. Voici les premiers versets de ce chapitre (Nb. 19, 1-5): « L’Éternel parla à Moïse et à Aaron en ces termes: « Ceci est un décret de la loi qu’a prescrit l’Éternel, savoir: Avertis les enfants d’Israël de te choisir une vache rousse, intacte, sans aucun défaut, et qui n’ait pas encore porté le joug. Vous la remettrez au pontife Eléazar; il la fera conduire hors du camp, et on l’immolera en sa présence. Le pontife Eléazar prendra du sang de l’animal avec le doigt, et il fera, en les dirigeant vers la face de la tente d’assignation, sept aspersions de ce sang. Alors on brûlera la vache sous ses yeux: sa peau, sa chair et son sang, on les brûlera avec sa fiente […] » »
iiiLe Pentateuque avec commentaires de Rachi. Traduit par le Grand Rabbin Joseph Bloch et al. Paris, 1992. Tome IV, Les Nombres, ch. 19, p.151
iv« La critique de Satan et des nations porte sur deux points : 1° Qu’est-ce que ce rite ? Son objet est de rendre purs ceux qui sont impurs, mais il rend impurs ceux qui manient les cendres ! [les cendres de la vache brûlée en sacrifice]. 2° Comment pourrait-il seulement effacer l’impureté causée par un cadavre ? C’est pour prévenir toute critique de ce genre que l’Écriture introduit ce commandement par les mots : ‘C’est une prescription de la Torah !’ C’est un décret promulgué par le Législateur Divin, et comme tout décret de la Torah il doit être observé même si l’on n’est pas capable d’en sonder la signification. » Le Pentateuque avec commentaires de Rachi. Traduit par le Grand Rabbin Joseph Bloch et al. Paris, 1992. Tome IV, Les Nombres, ch. 19, Appendice, p.304
Bonjour,
Vous titrez votre article « Pourquoi les rites religieux n’ont aucun sens », et plus loin vous écrivez : « Les rites semblent cependant chargés d’un langage et d’une symbolique propres, mais ce langage et cette symbolique ne véhiculent pourtant pas de sens. »
J’aimerais savoir quelle signification vous donnez au mot « sens ». Je ne comprends pas ce qu’est un langage et une symbolique qui ne véhiculent pas de « sens ».
Le titre évoque les rites religieux, puis l’article établit un lien avec les rituels animaux. Est-ce bien la même signification que recouvre le mot « rite » dans les deux cas ?
Concernant le cas particulier de la Torah, il existe une tradition de réflexion, d’étude, d’exploration et de commentaire du texte. Chaque verset possède plusieurs niveaux d’interprétation. On évoque quatre niveaux, et même bien davantage… Il me semble que le Zohar constitue un immense commentaire qui justement attribue une multitude de « sens » à chaque mot, voire à chaque lettre.
En ce qui concerne le rituel de la vache rousse, il existe des midrashs qui viennent également en enrichir la signification.
Suite à la lecture de votre article, je suis allé consulter le rituel de la vache rousse, que je ne connaissais pas, ainsi que le commentaire de Rachi, et j’ai découvert une surabondance de sens.
Quant aux « bija », ces phonèmes dépourvus de sens apparent, c’est, si l’on se fie à la littérature tantrique, ce qui leur confère le sens le plus élevé, en plus de leur aspect vibratoire et résonnant.
Les rituels religieux sont-ils vraiment dépourvus de sens, lorsque l’absence même de sens devient un sens ?
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Bonjour, votre article me pousse à réfléchir.
Tout d’abord, petite correction, j’ai écrit plus haut : des midrashs ,alors que j’aurai dû écrire des midrashim.
Ensuite vous écrivez: « Toutes les religions se ressemblent au moins sur ce point : leurs rites obéissent à des règles qui n’ont aucun sens. Ce qui importe dans un rituel, c’est ce que l’on fait – et non pas ce que l’on pense, ce que l’on croit ou ce que l’on dit. »
Pour l’auteur du tantrāloka, qui propose une description de l’approche de la Conscience en 4 voies, seuls deux types de personnes auraient un intérêt au rituel.
D’une part l’individu qui se vit comme séparé, parce que ça participation au rituel le relierait à un au-delà de son expérience ordinaire, et d’autres part au libéré vivant qui,lui, serait celui qui officie le rituel.
Or dans ce dernier cas, il est intéressant de noter que ce n’est pas ce qu’il » fait » qui rend le rituel opératif , mais ce qu’il « est ».
Autre point, pour Abhinavagupta la précision des règles rituèliques semble n’avoir d’intérêt que pour obtenir un résultat dans une certaine matérialité, quand d’un autre côté la joie serait l’instrument qui relie vraiment à la Conscience.
Cela pose à mon avis les questions suivantes: qui officie le rituel et dans quel but, au bénéfice de qui etc…?
Autre réflexion la question du « sens » du rituel est aussi sous un certain rapport la question du « sens » de la vie.
Il me semble finalement, et je serais intéressé et heureux de connaître votre avis la dessus, que si l’on considère que la vie n’a pas de sens alors rituel non plus, et inversement.
Mais pour aller plus loin, le sens et la symbolique répondent à certaines catégories mentales que le rituel peut être amené à dépasser.
Alors dans ce cas comme Rachi ou Gershom Scholem dans ses aphorismes anhistorique sur la kabbale, semblent l’indiquer nous sommes face à un mystère que même le mystique le plus haut ne peut connaître, mais éventuellement seulement pressentir.
Qu’en pensez vous?
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Bonjour,
En réponse à :
« Il me semble finalement, et je serais intéressé et heureux de connaître votre avis la dessus, que si l’on considère que la vie n’a pas de sens alors rituel non plus, et inversement. »
-Je ne considère certainement pas que la vie n’a pas de sens. Je pense qu’elle a un sens, et le plus haut qui soit. En revanche je pense que les rites n’ont pas de « sens », au sens développé dans ma réponse précédente. Ou encore, je pense que le « sens » des rites et des rituels est d’un ordre très inférieur au « sens » de la vie.
« Mais pour aller plus loin, le sens et la symbolique répondent à certaines catégories mentales que le rituel peut être amené à dépasser. »
– Je suis convaincu du contraire. C’est la vie même, la vie dans son sens le plus élevé, qui peut « dépasser » tout ce qui est de l’ordre du rite.
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Bonjour et merci pour vos questions. Voici quelques réponses possibles.
« J’aimerais savoir quelle signification vous donnez au mot « sens ». Je ne comprends pas ce qu’est un langage et une symbolique qui ne véhiculent pas de « sens ». »
Le mot « sens » a plusieurs sens, en particulier dans le contexte de cet article de blog. On peut distinguer, entre autres, un sens sémantique, un sens métaphorique, un sens allégorique, un sens anagogique, et même un sens mystique. Il y a des langages qui ne véhiculent pas de « sens », ou en tout ca,s aucun des types de sens que je viens d’évoquer. Par exemple, les langages informatiques « Basic », ou Cobol », ou « C ». Il y a aussi des symboliques qui n’ont pas de « sens ». Par exemple, en mathématique, les symboles x, y, z, n’ont pas de sens, ou bien peuvent avoir n’importe quel sens, ce qui revient au même.
« Le titre évoque les rites religieux, puis l’article établit un lien avec les rituels animaux. Est-ce bien la même signification que recouvre le mot « rite » dans les deux cas ? »
Les rites religieux et les rituels animaux n’ont pas la même signification, bien sûr. Mais l’argumentation développée dans l’article vise à étayer l’hypothèse (certes hardie) que l’origine des rites « religieux » chez les humains doit remonter à une période fort ancienne, où ces rites étaient très primitivement des « rituels » de pré-humains, d’hominidés, ou d’hominoïdes, sans doute analogues à ceux de certains animaux. Originairement, rites et rituels doivent avoir une même base fondamentale, que la neurologie, un jour, permettra peut-être d’expliquer.
« Concernant le cas particulier de la Torah, il existe une tradition de réflexion, d’étude, d’exploration et de commentaire du texte. Chaque verset possède plusieurs niveaux d’interprétation. On évoque quatre niveaux, et même bien davantage… Il me semble que le Zohar constitue un immense commentaire qui justement attribue une multitude de « sens » à chaque mot, voire à chaque lettre. »
Oui, bien sûr. Mais le problème est qu’une multitude de « sens » équivaut en réalité à n’en avoir aucun de stable, de vérifié, de consensuel. Un commandement comme « Tu ne tueras point » a un « sens » très clair. Le rituel de la vache rousse n’a « aucun sens » (clair).
« En ce qui concerne le rituel de la vache rousse, il existe des midrashs qui viennent également en enrichir la signification.
Suite à la lecture de votre article, je suis allé consulter le rituel de la vache rousse, que je ne connaissais pas, ainsi que le commentaire de Rachi, et j’ai découvert une surabondance de sens. »
J’ai cité le commentaire de Rachi dans mon article, et je n’y ai pas découvert une « surabondance de sens ». Rachi se contente de contrecarrer la polémique avec les « nations » qui critiquent ce rituel pour son absence de sens, en usant d’un argument d’autorité : « c’est écrit dans la Loi ».
« Quant aux « bija », ces phonèmes dépourvus de sens apparent, c’est, si l’on se fie à la littérature tantrique, ce qui leur confère le sens le plus élevé, en plus de leur aspect vibratoire et résonnant. »
Bien entendu le son OM a un « sens élevé », mais c’est un sens qui ne se laisse pas « énoncer », comme dans un dictionnaire. C’est un sens mystique qui ne peut se comprendre que par la pratique, et l’obtention du samadhi.
« Les rituels religieux sont-ils vraiment dépourvus de sens, lorsque l’absence même de sens devient un sens ? »
Excellente question, qui est fournit en soi une excellente réponse.
Philippe QUEAU
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« Mais l’argumentation développée dans l’article vise à étayer l’hypothèse (certes hardie) que l’origine des rites « religieux » chez les humains doit remonter à une période fort ancienne, où ces rites étaient très primitivement des « rituels » de pré-humains, d’hominidés, ou d’hominoïdes, sans doute analogues à ceux de certains animaux. «
Je considère cette hypothèse comme tout à fait possible, voir probable. Je vous remercie beaucoup pour votre réponse, qui m’a rendu l’exposé de votre article plus clair.
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